Logo de l'Institut Vajra Yogini

Soirée de partage autour du documentaire d’ARTE

Soirée facilitée par Annie Pinteaux

Porte d'un temple bouddhiste

Le documentaire « La loi du silence » a récemment mis en lumière des abus perpétrés au sein de la communauté bouddhiste. Celui-ci met en cause la responsabilité de Sa Sainteté le Dalaï-Lama et de Mathieu Ricard, notamment en raison de leur approche considérée « silencieuse » des faits qui leur ont été rapportés.

La direction de l’Institut a ainsi eu la volonté d’apporter une réponse bienveillante à celles et ceux qui ont ressenti le besoin de s’exprimer sur ce sujet. La soirée de partage est cette réponse. Nous noterons que c’est la 1ère fois que cet exercice est effectué dans le cadre d’un sujet aussi sensible, au sein même de la communauté bouddhiste de France. En raison du format particulier de ces soirées, un premier groupe de 20 personnes a participé à l’expérience et d’autres sessions seront ouvertes prochainement pour les étudiants de l’institut. 

La soirée a commencé par le rappel de l’objet par le Directeur, soutenu par l’enseignant résidant, la directrice du Monastère Dorjé Pamo et du directeur adjoint du Monastère de Nalanda.

Annie, la facilitatrice, a présenté ensuite son parcours professionnel et les principes de la pratique du partage :

  • Ecoute inconditionnelle, sans jugement
  • Parole avec le cœur – on ne parle que de soi
  • Parole vraie et juste
  • Ouverture à d’autre perspective : celle des autres participants.
  • Confidentialité du partage
 

La facilitatrice nous a rappelé l’opportunité offerte par ce partage et l’espace qui y est dédié, de renforcer notre discernement et de raffermir notre foi. Elle a rappelé également que le courage a pour racine latine le cœur : le courage vient du cœur. Et c’est là l’essence même de la soirée : que chacun soit portée par son courage pour dire, partager ce qu’il a sur le cœur.

Un compte-rendu anonyme des échanges a été établi. Vous pouvez le consulter ici

La séance de partage a permis à chacun de mettre des mots sur leurs maux engendrés par ce documentaire. Cela a permis aussi de développer la compassion en chacun des participants, face aux souffrances des victimes.

Il est remonté des sentiments d’incompréhension et beaucoup de questionnements.

Parmi ces derniers, nous pouvons retenir ceux sur le discernement que requiert l’identification d’un maître authentique, la transmission de la Dévotion au maître dans le parcours d’apprentissage du bouddhisme auprès des occidentaux.

Concernant le format, les participants ont fait un retour à chaud positif. 

La question est maintenant posée sur la poursuite de l’initiative ouverte à un plus grand nombre.